L’ouvrage rassemble les actes du colloque qui s’est tenu à la Faculté des Lettres et Sciences humaines d’Agadir en avril 2018. A l’initiative de la rencontre, furent l’établissement hôte, l’IFRASS et l’ANRAS Solidarité. Celle-ci se voulait un temps de questionnement autour des « solidarités » comme voie de dépassement des crises d’identité et d’humanité traversant nos sociétés jusqu’au cœur de leurs institutions les plus vertueuses.
Alors, les « mobilités » abordées ici dans leur diversité de nature… permettraient-elles de réaliser cet « au-delà solidaire » en dotant les individus ou groupes de capabilités efficientes dans un environnement en mutation accélérée ?
Certains textes s’emploient à en faire la démonstration en considérant la mobilité comme modalité formative, éducative voire politique dans l’intervention auprès notamment des publics démunis. Tandis que d’autres appréhendent les mobilités à travers leurs effets « anomiques » sur les individus ou groupes sociaux, telles que les migrations reconfigurant non seulement les pratiques sociales mais aussi les territoires.
Au fond, tout en appelant au grand large de la solidarité, l’ouvrage ouvre le paradigme de la mobilité sur un tissu de solidarités dans des situations ou problématiques diverses. De quoi enrichir la caisse à outils des intervenants sociaux.
Pourrions-nous être plus solidaires en cette année 2021 ? Si seulement cette dernière publication pouvait ouvrir quelques pistes chez l'un ou l'autre d'entre nous. Fruit des échanges entre l'IFRASS de Toulouse, la Faculté des Lettres et Sciences Humaines d'Agadir et l'ANRAS Solidarité (en Occitanie), l'ouvrage est un collectif d'articles - de facture plutôt bien tenue. Ceux-ci sont organisés autour de la problématique des mobilités migratoires face en but aux frontières en tout genre, avec un souffle porteur: la valeur de solidarité, questionnée et modélisée, en guise de réponse au questionnement à la fois théorique et pratique, en action sociale notamment.