SIM 2022- Thème : "Migrations et Institutions", du 17 au 21 octobre

9 Octobre 2022

LA SEMAINE INTERNATIONALE DES MOBILITES - SIM 22

”Migrations et institutions”

IFRASS, du 17 au 21 octobre 2022

La Semaine Internationale des Mobilités (SIM) est avant tout une instance pédagogique ayant pour objectif d’amener les étudiants à :

S’ouvrir au champ professionnel du « social » et de la santé en Europe et dans le monde ;
Se projeter comme professionnels dans un contexte globalisé et de changement accéléré ;
Et se mettre en position d'élaborer un projet de mobilité (physique ou hybride) en Europe ou à l’International.

Au-delà de sa visée strictement pédagogique, la semaine internationale est aussi un espace de rencontre avec des partenaires - d’ici et d’ailleurs - pour travailler, renouveler et réinvestir nos projets et actions de coopération.

Aussi, la notion de « mobilité » qui lui est associée doit être entendue dans son sens le plus englobant : de la découverte des pays à l’échange des savoirs et l’acquisition de nouvelles compétences. En cela, elle entraîne toute une dynamique des « corps » [soma], des « âmes » [psyché] et des « esprits » [nous] ! Pour autant, pour l’institut que nous sommes, elle demeure un processus organisé au service de notre stratégie internationale.

OBJET : LA QUESTION MIGRATOIRE

En cette édition 2022, nous poursuivons l’exploration de la question migratoire. En effet, il n’est pas de question aussi évocatrice de l’ensemble des problématiques du champ socio-éducatif et socio-sanitaire. Elle les rassemble toutes à la fois dans leur simplicité immédiate, telle qu’entretenue souvent dans les médias et réseaux sociaux, mais aussi dans leur complexité nécessitant une approche objectivement articulée, intégrant le droit international et ses fondements humanistes.

La question migratoire est ainsi un prisme suffisamment riche pour ouvrir les étudiants entrants au référentiel des professionnalités d’une part, et les amener à se questionner et sortir des apriorismes d’autre part. Ainsi, la Semaine Internationale des mobilités n’est pas une fin en soi mais une mise en piste dans la professionnalisation.

Nous porterons le focus sur un des aspects essentiels du phénomène de la migration : à savoir les « institutions ». En effet, dans leur nature à informer tout « objet », elles sont un facteur particulièrement déterminant dans le traitement de la migration, rien que dans la définition et la description du phénomène, la catégorisation des personnes ou encore le déploiement et la réalité des dispositifs d’accueil (ou de trie).

Notre questionnement directeur sera : comment les institutions, ce monde de production et de reproduction de la norme, travaillent et façonnent la question migratoire, des plus modestes aux plus imposantes d’entre elles ; et comment leur activité peut avoir des effets sur les modes d’action selon les niveaux ou champs sociaux ?

ORGANISATION DES JOURNEES

Chaque journée différenciera une matinée de conférences axées sur la thématique du jour, et une après-midi d’ateliers pour en prolonger ou développer le questionnement, sous le sceau de la "mobilité" entendue comme modalité d'ouverture à autrui, aux savoirs et praxis différenciés.

Toutes les instances en plénières feront l’objet d’une diffusion par Teams dont le lien sera disponible pour les étudiants et formateurs de l’IFRASS et, selon le cas, les partenaires impliqués dans l’événement.

Les ateliers ne seront accessibles qu’en présentiel, sauf pour deux ou trois de nos invités ne pouvant intervenir qu’en visio.

CONTENUS DES JOURNEES

S’appuyant sur les dernières éditions, la SIM de cette année offre trois moments essentiels :

La journée des « mobilités » : lundi 17 octobre,

Elle permettra de poser l’orientation thématique de la semaine « Migrations et institutions » avant de présenter le bilan 2022 de l’activité européenne et internationale de l’IFRASS. Puis elle se poursuivra sur un rappel actualisé des politiques et dispositifs de soutien à la mobilité avec les représentants de la Maison de l’Europe de Toulouse et de La Région Occitanie.

L’après-midi s’inscrira dans l’une des orientations majeures de la semaine, à savoir déconstruire et offrir de nouvelles perspectives dans l’approche de la question migratoire. Les acteurs en seront l’artiste Martine Derrier et l’historien Gérard Noiriel qui présenteront une conférence gesticulée et théâtralisée dénonçant les discours de haine dans l’espace public.

Les 3 journées thématiques des mardi 18, mercredi 19 et jeudi 20 octobre,

Elles seront marquées par des interventions autour des institutions ayant vocation à travailler, d’une manière ou d’une autre, autour de la question migratoire. Les intervenants en feront la description et proposeront une lecture critique de leurs stratégies, fonctionnements et pratiques, en débat ouvert avec les participants.

Ces échanges se poursuivront bien évidemment dans les ateliers de l’après-midi, quelle que soit la thématique particulière de ces derniers.

En parallèle des ateliers thématiques, comme les autres années, seront organisés des temps de témoignage de mobilité animés par des étudiants ou des formateurs (Ateliers « Mob »).

La journée du bilan interactif : vendredi 21 octobre.

Cette dernière journée se déroulera autour des échanges-retours sur l'ensemble des temps tels que vécus par les étudiants, sous le regard avisé d'un animateur (formateur, enseignant, praticien…). Cela devrait permettre de revenir sur des questions marquantes de la semaine, et ouvrir des pistes de réflexion voire de développement, avec en perspective une appréhension globale de la question migratoire dans les secteurs sociaux, éducatifs et sanitaires.

PARTICIPANTS : intervenants, animateurs et étudiants

Les intervenants et en particulier les animateurs auront la charge d’amener les étudiants, au sein des ateliers dédiés, à la découverte ou à la prise de conscience des approches, dispositifs et modalités d’intervention selon les publics, les situations et référentiels professionnels.

Pour cette année, ce sont des partenaires du Sénégal, du Maroc, d’Italie, du Portugal, du Liban, d’Allemagne, de Belgique, de Suisse, du Canada… et de France (des praticiens, enseignants, formateurs, chercheurs, personnes concernées ou simples citoyens engagés ou intéressés), qui viendront nourrir notre espace de formation à travers les échanges de savoirs par leurs expériences, observations, études ou recherches.