Tel a été le titre de ma communication au Congrès d'AIFRIS (Association Internationale pour la Formation et la Recherche en Intervention Sociale) qui s'est tenu à Lille du 2 au 5 juillet, sur le thème: "Construction, transformation et transmission des savoirs".
J'ai voulu montrer combien les dispositifs d'éducation et de formation tout au long de la vie, notamment les mobilités Erasmus, exigeaient désormais des formateurs en EFTS (Etablissement de Formation au Travail Social) de construire un autre rapport aux savoirs. En effet, la mobilité Erasmus enseignante par exemple, pour tenir toutes ses promesses, devrait désormais être abordée comme séquence d'un "processus de production de savoirs" enraciné bien entendu dans le champ spécifique du travail social.
L'approche des processus humains, procédant à la fois de l'expérience empirique, de la pratique méthodologique, des sciences humaines ainsi que des valeurs éthiques et humanistes, constitue le fondement même des savoirs en travail social. Il y a ici rien de bien moins complexe qui n'appellerait pas une démarche réellement euristique et donc un statut de formateur-chercheur institutionnellement posés dans les instituts de formation sociale.
Nous sommes évidemment en France, car dans bien des pays de l'union européenne, mais aussi non-européens, la question ne se pose pas, néanmoins pas en ces termes.
Autrement... ce fut aussi un temps convivial de rencontres, comme les autres années: Genève (2011), Hammamèt (2009)... D'ailleurs, j'y ai retrouvé des collègues tunisiens, canadiens, belges, portugais, congolais... Mais, je viens seulement de me rendre compte, je n'ai fait aucune photo. Enfin... l'affiche du congrès n'est pas mal! Mais si d'aucuns voudraient me faire la grâce de queqlues unes de leurs prises, j'en ferai bon usage. Promis!